Est-ce que je peux acheter le joli livre plus tard, après la campagne de financement ?
Réponse tl&dr: Oui, le livre sera en précommande sur sa page librairie dès le lendemain de la campagne, et en vente dès sa sortie… Mais il faudra se dépêcher, il n’y en aura pas pour tout le monde !
Réponse détaillée: faire un beau livre coûte très cher. Heureusement, le coût est dégressif en fonction du nombre d’exemplaires. Sur un tirage à 4000 ou 5000, on peut se permettre de faire des extravagances en gardant le même prix. En revanche, sur un retirage à 500 exemplaires, on doit réduire les coûts pour que le livre ne finisse pas à 40 balles. C’est d’ailleurs l’un des intérêts des précommandes: elles permettent de savoir à combien tirer et ce qu’on peut se permettre.
Est-ce que le livre sera en vente en librairie ?
Réponse tl&dr: Pas à l’échelle nationale, non. Ne vous attendez pas à le trouver à la FNAC ou chez Cultura. Mais les libraires peuvent tout à fait le commander, donc ce sera possible, avec un caveat important: La version luxe est limitée ! Une fois que celle-ci sera écoulé, les retirages seront la version basique, couverture soupe sans fioritures, et il est possible que ce soit celle que votre librairie reçoive.
Réponse détaillée: Afin de protéger les libraires, on a un système en France qui est celui des retours. En gros: si un libraire commande 40 livres chez un éditeur et qu’il n’en vend que 2, il peut retourner les 38 invendus et être remboursé. Ça évite de couler sa boutique en cas de flop, et aussi de surcharger ses rayonnages de livres que personne n’achète. Mais pour ça, il faut que l’éditeur ait un distributeur qui propose ce service. Chez Exemplaire, on fait de la vente directe, alors on ne peut pas. Exemplaire propose des packs libraires (avec une grosse réduction pour que la librairie puisse faire sa marge) dans lesquels les livres sont vendus par 4, mais c’est de la vente ferme. Ça veut dire qu’il n’y a pas de retour possible. Dès lors, ce n’est pas dit que votre libraire puisse ou veuille participer ! Et les grosses structures comme la Fnac ou Cultura ont pour politique de refuser.
Est-ce qu’il y aura une partie débunk comme dans le podcast ?
Réponse: ce n’était pas prévu au départ, parce qu’on voulait un maximum de pages dédiées aux histoires elles-mêmes, mais maintenant qu’on a cent pages en plus, on envisage d’en prendre une vingtaine pour que chacun-e raconte son rapport au surnaturel, à l’horreur, et comment il ou elle a écrit ses histoires. Donc oui.


