1988, Perpignan, naissance d'Helkarava. C’est d'ailleurs par là-bas qu’il décide de prendre ce nom trop compliqué à prononcer et à écrire, mais bon, il est encore trop tôt pour réfléchir aux conséquences de ce choix. Puisque pour le moment, Herkarava, Helvakara... Il est chez ses grands-parents, ébaubi devant un gros livre du Caravage.
Le choc est sévère : il décide de partir à Montpellier étudier l’Art. Après avoir fait 45 fois le tour de la place de la Comédie, Helrakava décide de monter sur ses grands chevaux et pataclopin clopant, en avant Paris !
Là, c’est un peu compliqué parce que ça coûte cher la ville de l’amour, alors entre gardien des Tours de Notre Dame et surveillant des salles des Catacombes, il revient sur terre pour écrire des BD. La critique retiendra surtout “La Banlieue du 20 heures” chez Casterman, “Cinéphilou” chez Capricci et “Pain Bénit” chez Même Pas Mal.
Aujourd’hui, il revient non pas avec une BD, mais un jeu de cartes sur la BD ! Ça s’appelle “Dead Line” et il faut faire survivre des dessinateurs et dessinatrices dans cet univers sans pitié qu’est le monde du livre.